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Consultant indépendant : ce qu’il faut savoir

Pour embrasser le métier de consultant, il existe deux manières pour y accéder. D’une part, l’intéressé peut exercer cette fonction en intégrant un cabinet de consultant ou cabinet de consulting. D’autre part, le métier peut être exercé en indépendant. Dans ce dossier, nous allons aborder tout ce qu’il faut savoir pour devenir un consultant indépendant.

 

Consultant indépendant : qualités et compétences professionnelles requises

Devenir consultant indépendant : quels sont les avantages ?

Avant de voir, le profil requis pour devenir consultant, il convient de mettre en exergue les avantages du statut de consultant indépendant. Pourquoi ce statut est-il plus intéressant ? En tant qu’indépendant, le consultant travaille en son compte. Il n’est pas salarié, il est son propre patron. Cela signifie que ce statut lui confère une grande liberté et autonomie. En outre, le travail de consultant ne nécessite pas un fond important, du fait que c’est la prestation de service intellectuel. En effet, il n’est pas besoin d’acquérir des mobiliers.

Les qualités et compétences professionnelles

Le consultant est un professionnel qui met à la disposition de ses clients son expertise. Ainsi, son activité correspond principalement à une prestation de service de conseils. En ce qui concerne la compétence professionnelle, pour devenir consultant, l’intéressé doit être titulaire d’un diplôme de Master spécialisé dans un domaine. De ce fait, on peut être consultant en informatique, en management, ressources humaines ou autres. Le consultant est sollicité par des entreprises, la plupart du temps, pour identifier un problème et en apporter les stratégies pour y faire face. C’est la raison pour laquelle, ce métier requiert une technicité et la maîtrise du domaine.

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Toutefois, les connaissances et la compétence professionnelle ne suffisent pas pour devenir un consultant indépendant. Le marché de la consultance est, actuellement, en plein essor, il est recommandé de faire la différence. Ainsi, le consultant doit revêtir d’autres vertus et qualités. Un bon consultant doit être, avant tout, une personne avec une bonne capacité d’analyse et être un bon observateur. À cette fin, il doit être rigoureux et soucieux des détails. En outre, le consultant est voué à être en permanence interaction avec le client. De ce fait, il doit avoir une aisance relationnelle. Cette qualité va de pair avec la diplomatie. Un bon consultant doit faire preuve de la diplomatie.

Devenir consultant : quel statut juridique à adopter ?

Pour exister légalement, le consultant indépendant doit exercer dans le cadre d’une structure. Ainsi, il faut qu’il adopte une forme sociétaire. Le choix de ce statut juridique doit être réalisé avant toute formalité administrative. L’intéressé est libre dans son choix. • Consultant indépendant en autoentreprise Ce statut implique le respect d’un certain seuil de chiffre d’affaires. Ce seuil est de 72 500 € pour une activité de consulting. La particularité de ce statut est la flexibilité de la procédure de création. Par ailleurs, ce statut présente d’autres avantages. La comptabilité du consultant n’est pas complexe. En effet, il bénéficie d’un régime fiscal allégé et un régime social simplifié. D’une part, le consultant bénéficie du régime microsocial lui permettant de payer ses cotisations sociales forfaitairement. D’autre part, il est soumis au régime micro-BIC. Quelles sont les démarches ? Pour devenir consultant indépendant en autoentrepreneur, il faut s’adresser au centre de formalité des entreprises de l’URSSAF. La réalisation de la procédure de l’immatriculation se fait en ligne. Pour ce faire, il faut accéder au site officiel autoentrepreneur.urssaf.fr ou via le guichet unique guichet-entreprises.fr.

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Il suffit de suivre les indications sur l’un de ces sites et joindre toutes les pièces justificatives nécessaires.

Consultant indépendant en entreprise individuelle

C’est notamment le recours à la forme statutaire d’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). L’avantage principal de ce statut est donc la protection du patrimoine personnel du consultant indépendant. L’EIRL présente d’autres avantages. D’une part, le fonctionnement de ce type d’entreprise est simplifié, il n’y a aucun capital social. D’autre part, les formalités de création sont également simplifiées, il n’y a pas de formalisme juridique en particulier. Enfin, en adoptant ce statut, le consultant indépendant peut bénéficier le régime de microentreprise. Ce régime correspond notamment à : la franchise de la TVA et le prélèvement libératoire d’impôt sur le revenu.

Quelles sont les démarches ?

La création d’une entreprise individuelle ne nécessite pas la rédaction de statuts ni la publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales ni la réalisation d’apports. Pour la création, il suffit de remplir le formulaire P0 et joindre au dossier des pièces justificatives. Ces pièces sont entre autres : un justificatif de jouissance des locaux, une pièce d’identité, une déclaration de non-condamnation. Cette liste n’est pas exhaustive. La demande est à déposer au centre de formalités des entreprises de l’URSSAF.

Consultant indépendant en société unipersonnelle

Si le consultant indépendant opte pour ce statut, il a le choix entre SASU ou EURL. Ce sont respectivement la société par actions simplifiée et l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Comme son nom l’indique, ces formes sociétaires empruntent le régime de la SAS et de la SARL. Ainsi, la responsabilité du consultant est limitée. Ce qui confère une sécurité pour le patrimoine personnel de celui-ci. Ces deux statuts, bien que similaires, ont des différences. La différence réside au niveau du régime fiscal. Pour l’EURL, le bénéfice est imposé à l’IR avec option possible pour l’IS. Pour la SASU, il est imposé à l’IS, avec option possible pour l’IR pendant 5 exercices.

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Quelles sont les démarches ?

Par rapport aux autres statuts déjà évoqués, l’immatriculation d’une société unipersonnelle est plus complexe. L’associé unique, c’est-à-dire, le consultant indépendant, doit procéder à la rédaction des statuts de la société. Il doit constituer le capital social de la société unipersonnelle. Toutefois, EURL ou SASU, il n’y a pas de capital social minimum. Ensuite, ces deux statuts requièrent la publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales. Le CFE compétent pour déposer le dossier est toujours celui de l’URSSAF. Il convient également pour l’ensemble des formes juridiques énoncées de choisir un siège social. Pour ce faire, vous pourrez soit :

Pour terminer, il importe de préciser qu’il existe d’autres alternatives pour exercer le métier de consultant indépendant. Ce dernier peut exercer son activité de consultance en freelance ou en portage salarial.