Pourquoi investir dans une scpi fiscale ?

Pourquoi investir dans une SCPI fiscale ?

Depuis plusieurs années déjà, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) occupent une place de choix au sein du portefeuille patrimonial des Français. L’appétit pour ce placement est tel que les capitaux recueillis ont grimpé de 246% en dix ans. En fin 2019, les encours totalisaient 65,37 milliards d’euros selon le rapport de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).

Deux types de SCPI sont à identifier : Les SCPI de rendement permettent la réception de revenus locatifs constants, tandis que les SCPI fiscales proposent une diminution d’impôt sur le revenu aux investisseurs selon le dispositif fiscal concerné. Ainsi, contrairement aux SCPI de rendement, les SCPI fiscales sont des plateformes consacrées à l’immobilier locatif afin de profiter de bénéfices fiscaux. Parmi les dispositifs régulièrement utilisés, on retrouve: la loi pinel, le Scellier et le Malraux. La défiscalisation prend lieu à chaque année en fonction de la somme investie. De manière générale, la SCPI fiscale convient parfaitement à l’investisseur fortement imposé. Toutefois, l’intéressé doit être très attentif car ce type de placement contient plusieurs contraintes. Avant de toutes les énumérer, voyons déjà les avantages d’un investissement en SCPI fiscale.

Les avantages à investir dans une SCPI fiscale

La SCPI fiscale comporte évidemment plusieurs bénéfices. Le premier avantage demeure son accessibilité. En effet, la somme d’investissement n’est pas nécessairement conséquente. C’est étant donné que l’investisseur s’engage davantage dans l’achat de parts de fonds que l’acquisition d’un actif propre comme un appartement ou un immeuble. La somme engagée vacille plus entre cinq cents et mille euros que cent-cinquante mille euros. Le deuxième bénéfice: Les SCPI fiscales permettent le calibrage de l’avantage fiscale. Si l’impôt dû est de huit cents euros par exemple, il devient possible d’avoir une diminution correspondant exactement au montant. C’est le choix du nombre de parts de SCPI à acheter qui le permet.

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Comme pour toutes SCPI, l’investisseur délègue la charge de gestion à une société. Ce gérant s’occupe ainsi des tâches comme l’entretien des actifs immobiliers, la vente et l’achat d’immeubles, la sélection de locataires, la perception de loyers, ainsi que les grands travaux de réparation. En outre, les SCPI sont diversifiées, et il s’agit là d’un gros avantage. En effet, Si un investisseur souhaite acquérir lui-même du Pinel, il doit normalement considérer le risque locatif et la possibilité de non-paiement. Dans un tel contexte, c’est tout le logement qui est remis en cause. Dans le cas de la SCPI fiscale, la dispersion d’actifs immobiliers sur différentes régions stratégiques et la grande variété d’immobiliers vont atténuer ce risque comme le précise un spécialiste du site scpi-8.com. Pour finir, le dernier avantage de la SCPI reste qu’elle est aussi accessible à crédit.

Les pièges à éviter

Toutefois, malgré ces bénéfices, il y a bien des pièges à éviter. Tout d’abord, l’investissement ne contient aucune liquidité. Quand on acquiert des parts durant la première année, il est obligatoire de les conserver jusqu’à la liquidation de la SCPI. Cette période dure habituellement entre 10 et 15 ans. Pendant toute la durée, il sera impossible de vendre la SCPI car le bénéfice fiscale ne sera pas transmissible, rendant l’opération donc inutile pour un acheteur. À l’opposé des SCPI de rendement, la qualité première des SCPI fiscales ne se trouve pas dans la production d’un fort taux de rendement. Celui-ci n’est que de 2% en moyenne annuellement.

Exemple de SCPI fiscale :

La SCPI Urban Prestigimmo n°3 est une SCPI fiscale de type Malraux. Elle cible des actifs de qualité, et mise particulièrement sur les immeubles de belle facture architecturale situés dans les secteurs sauvegardés. Pour chacun de ces actifs, la SCPI a pour ambition de les réhabiliter et les restaurer.

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L’intérêt pour l’investisseur : Une diminution d’impôt de 30% basée sur la somme de la quote part travaux éligible à la loi Malraux. Un investissement est disponible à partir de 5 000€ et peut grimper jusqu’à 660 000€. La réduction d’impôt est de nature « one-shot » et elle est maintenant reportable sur 3 années suivant la souscription. La réduction d’impôt est hors plafonnement des niches fiscales.