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Devenir propriétaire grâce au crédit immobilier : quelles sont les nouvelles règles en 2022 ?

Vous avez l’intention de devenir propriétaire ? Ce sujet vous concerne ! Depuis le 1er janvier 2022, les conditions d’accès à la propriété ont changé. Parmi les nouvelles mesures dictées par le Haut Conseil de stabilité financière, l’emprunt immobilier avec apport obligatoire trône en bonne place et fait grand bruit. La suite dans cet article.

Acheter une maison : quels sont les réels avantages ?

Le premier avantage évoqué par les propriétaires est d’ordre économique. Nous vivons dans un contexte marqué par une inflation considérable, une baisse du pouvoir d’achat, une augmentation des charges et une réduction des avantages sociaux. Dès lors, l’accès à la propriété incarne la sécurité financière ; investir dans le neuf s’impose donc comme une priorité pour ceux qui en ont les moyens ! 

Viennent ensuite les bénéfices d’ordre social et psychologique. Une maison incarne des valeurs personnelles. Elle est l’expression du désir d’enracinement de l’être humain, de son besoin d’être protégé. 
Se loger, avoir un « chez-soi » participe à l’affirmation de l’individu et scelle son sentiment d’indépendance.

Les nouvelles conditions d’accès à la propriété grâce à un emprunt immobilier

Le crédit immobilier demeure l’un des moyens par excellence pour devenir propriétaire. Toutefois, ses conditions ont tendance à évoluer au fil des années.

En 2022, tout devient compliqué ! Désormais, l’acquisition d’une maison ou d’un appartement se voit conditionnée par les mesures suivantes :

Un apport financier minimal

Auparavant, l’absence d’apport n’était pas un obstacle infranchissable. Aujourd’hui, les nouvelles règles d’accès à la propriété obligent le futur acquéreur à verser au moins 10 % du prix d’achat du logement. 
À titre d’exemple, la valeur moyenne d’un appartement niçois de 3 pièces de 60 m2 revient à 283 260 €, soit 4721 € le mètre carré. L’acheteur devra donc avancer 28 326 € pour obtenir un emprunt. 

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Le plafonnement du taux d’endettement

Il s’agit du pourcentage maximum correspondant au montant du remboursement de la dette dans un revenu. En ce sens, le principal revenu de l’emprunteur étant le salaire, la nouvelle loi stipule que le banquier ne pourra plus y prélever un taux supérieur à 35 %.
Pour revenir à l’exemple cité ci-dessus, un crédit immobilier à rembourser pendant 20 ans coûtera 1180,25 € chaque mois. Par conséquent, les gains mensuels fixes de l’intéressé devront être supérieurs ou égaux à 3373 € net !

Une rallonge sur la durée de l’emprunt

Depuis le début de l’année, le nombre de mensualités a été limité ; aucun crédit immobilier n’ira au-delà de 300 mois, soit 25 années. Par ailleurs, un particulier ne pourra plus prolonger la période de son emprunt. Si le contrat qui lie les deux parties (la banque et l’emprunteur) stipule que l’échéance arrive à terme dans 20 ans, cette clause devra être respectée en l’état. 

Les raisons de ces nouvelles conditions

La principale raison évoquée par le Haut Conseil de stabilité financière est le risque de surendettement. Certaines personnes, bien que crédibles au départ, se retrouvent à la merci des aléas de la vie. Récemment, la crise sanitaire du coronavirus a bousculé les prévisions antérieures et touché de plein fouet des secteurs stratégiques, notamment l’aéroportuaire, le BTP ou encore le secteur du VTC. 
En somme, l’institution étatique tire la sonnette d’alarme tout en limitant les risques d’endettement, de surendettement et de faillite chez les Français.